Association Nivernaise Accueil et Réinsertion : Ensemble, révélons vos atouts !

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Historique

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Historique
A propos

D’où venons-nous ?

L’histoire de l’ANAR s’inscrit dans le temps long. En effet, sa création remonte à l’année 1977. Ce sont de jeunes magistrats et avocats nivernais, qui se préoccupaient du sort réservé à de jeunes primo délinquants, qui sont à l’origine de sa création.
Leur motivation était d’offrir une garantie de représentation à ceux qui, en étant dénués, étaient trop souvent confiés aux bons soins de l’administration pénitentiaire.
L’ANAR a connu une évolution que nous pouvons retracer en trois périodes successives

La période militante

Travailler à l’insertion sociale et professionnelle constituait déjà le but ultime de leur action en évitant autant que faire se peut une incarcération inopportune. 

En l’absence de cadre juridique, de professionnels formés et de soutien financier institutionnel, l’association, sans locaux propres, repose sur l’implication bénévole et désintéressée de ses membres.

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La période de professionnalisation et de structuration

L’arrivée en 1985 d’un premier directeur, André Lavocat, coïncide avec la structuration d’un CHRS Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale et l’embauche des premiers professionnels. Des locaux sont investis rue Faidherbe.

Dans le même temps, une convention est signée avec le comité de probation (devenu depuis service pénitentiaire d’insertion et de probation) pour l’accueil en placement extérieur de personnes sous-main de justice. Un premier atelier occupationnel est créé, celui-ci permettra notamment la restauration d’une péniche. Un peu plus tard, à la demande des pouvoirs publics, une nouvelle activité se développe d’entretien de la rivière Nièvre.

La période de diversification et d’institutionnalisation

La pérennisation des contrats aidés sous différentes formes, ainsi que des contrats à durée déterminée d’insertion, combinée avec la législative de l’insertion par l’activité économique en 2008, ont permis de développer des ateliers et chantiers d’insertion.

Le conventionnement ouvrant la porte à des financements locaux, nationaux et européens favorise, sous l’impulsion de la nouvelle directrice Marie-Jo Strickler, cette expansion.

De nouveaux locaux sont achetés successivement, rue de la Raie en 2001, puis route de Marzy en 2011, pour faire face au développement des activités et accueillir dignement leurs bénéficiaires.

Le CHRS transforme ses places sans hébergement en place d’hébergement et s’ouvre à un nouveau public (victimes de violences intra familiales notamment). Les liens avec la justice se resserrent avec l’habilitation d’exercice du contrôle socio judiciaire. Reconnu par les pouvoirs publics comme un acteur de l’économie sociale et solidaire, l’ANAR est dorénavant en charge de l’exercice de quasi missions de service public dans deux domaines :

  • l’Accueil – l’Hébergement – Insertion – Logement (AHIL)
  • l’Insertion par l’Activité Economique (IAE)